Fin de chantier et épilogue résidence

Cette fois, il faut bien s’y résoudre : la résidence prend fin. Ce matin, je prends la route du retour direction Nantes. Je ferai cependant étape 1- chez un caviste recommandé par mes hôtes (ne pas ramener de souvenirs serait un sacrilège !) 2- dans le Loiret pour visiter ma famille. Je demanderai d’ailleurs à ma tante elle-aussi de m’emmener voir son endroit très beau, ce qu’elle fît:)

Il faut bien le dire : côté objectif de départ et productivité musicale, je suis super loin du compte. Je pourrais donc me taper la tête sur le volant en me répétant : tout ça pour ça ! Mais non, je n’y arrive pas. Car ce séjour fût si riche et si vibrant que rien ne peut le ternir.

Martin et Sophie sont déjà partis travailler et m’indiquent la cachette pour les clés. Je trouve ces gens très confiants. Ce n’est pas à la ville qu’on oserait ce genre de choses ! Je peine à partir, je le sens bien. Une fois les affaires chargées dans la voiture, je fais un tour de jardin pour respirer une dernière fois cet endroit très beau, prendre quelques souvenirs photos et vidéos.

Puis, le pas de la porte du salon m’appelle. J’y avais déposé la veille un insecte qui depuis mon arrivée, n’arrêtait pas de ronfler dans le salon. Au bout de quelques jours, je m’étais chargée d’une mission : le mettre dehors. Mais il avait l’air mal en point le coco. Alors, gonflée à bloc énergétiquement, je m’improvise magnétiseuse pour lui redonner un petit coup de fouet. Ça mangeait pas de pain. En partant, je repense à cet insecte et me dirige là où je l’avais déposé. Je le retrouve, immobile. Merde, mon tchakatou (expression grigri de mon père) n’aura pas fait effet. Je lui touche délicatement l’aile et… ô miracle, il bouge !!!

Je suis donc partie en casi lévitation, croyant fermement avoir sauvé un insecte pour la première fois de ma vie... Je le salue, lui souhaite une longue vie (ou un truc dans l’genre) et rejoins ma voiture. Cette fois, je suis partie.

**Epilogue**

Nous arrivons au 13e et dernier épisode de cette saga printanière.
Une résidence qui aura pris des chemins de traverse insoupçonnés…
Parfois, on s’éloigne de l’objectif initial pour qu’autre chose puisse naître.
Et pourtant le fil rouge demeure, même ténu. Garder le cap tout en laissant la vie vous emmener ailleurs.

En rentrant à Nantes, j’ai très vite eu l’envie de transformer l’essai Johnny. Six mois plus tard, c’est fait ! Merci à Anaé et Youenn pour leur contribution précieuse et fulgurante à ce clip. Spéciale dédicace évidemment à Sophie et Martin pour la divine inspiration et tout le reste.

Merci de m’avoir suivie jusqu’au bout ou par bribes.
Et si le cœur t’en dit, laisse un petit commentaire sous la vidéo...

A bientôt les amis,

G

FIN DE LA PART I